vendredi 18 juillet 2014

Lune indienne

Lune Indienne
de Antje Babendererde
Éditions Bayard Jeunesse, Collection MilléZime
346 pages

4ème de couverture:
Oliver n'oubliera jamais ce jour où sa mère lui a annoncé son mariage avec un Indien lakota. Arraché à son pays et à ses amis, il se retrouve à quinze ans, exilé dans une réserve, en plein cœur de l'Ouest américain. Pour le meilleur et pour le pire, il apprendra pourtant à connaître ce peuple fier et courageux qui se bat pour la sauvegarde de son identité.

Mon avis:
La couverture:
Ça va être dur de la critiquer, puisque je la trouve très belle. Elle montre très bien le monde où Oliver va être plongé, et reflète aussi selon moi plutôt bien ses sentiments à l'égard de ce lieu.

Le livre:
Vous avez vu ces dernières semaines que je lisais beaucoup plus que d'habitude: j'étais même parfois à un rythme d'un livre pas jour.
Et pourtant, vous avez peut-être remarqué que ça n'a pas été le cas ici. Il m'a fallu plus de 4 jours pour venir à bout de ce roman.
Dit comme ça, on dirait que ça a été horrible, que je n'ai pas aimé, et bien... ce n'est pas faux ! ^^
Non, sérieusement, j'ai beaucoup aimé, mais c'est vrai que le début à été assez long. Long dans un sens que je vais vous expliquer, mais pas dans celui: "il ne se passe rien et patati patata".

C'est vrai, ce serait mentir que de dire ça. Au bout de quelques pages à peine, notre héros Oliver se retrouve parmi les Indiens, et doit apprendre à vivre avec eux. Si ce n'est pas un changement, ça !

Non. Ce qui a été long, c'est plutôt le changement de psychologie des personnages. Et, à l'opposé, ce qui m'a énervée, c'est justement que parfois ils passaient trop vite à autre chose.

Mais avant de vous parler de ça, commençons par le début. Oliver a une petite amie en Allemagne du nom de Nina. Comme l'histoire est racontée, on dirait qu'ils filent le grand amour, qu'ils sont heureux l'un de l'autre, bref: que tout va pour le mieux et qu'ils s'aiment vraiment. Pourtant, lorsqu'on les voit enfin ensemble (une seule fois de tout le livre, et c'est suffisant pour me rendre dubitative), on dirait que ce ne sont que deux enfants (d'accord, ils ont mon âge) qui ne pensent qu'au sexe. Désolée de l'écrire comme ça, mais croyez-moi, on suit les pensées de Oliver, et il ne pense qu'au corps de Nina, et surtout à ses formes... rien d'autres ! Ça a de quoi me faire douter de la véracité de leur amour. Mais bon, passons.

Comme Oliver part au bout du monde, forcément, ils ne vont plus pouvoir se voir. Tiens d'ailleurs, pourquoi il doit partir ? ... Parce-que sa mère veut aller vivre et se marier avec in Indien (d'Amérique) avec qui elle a parlé plusieurs fois par lettres, et qu'elle a vu... (tenez-vous bien) 2 fois. Voilà. Pas de commentaire, je crois que vous pensez comme moi.

Donc, forcément, disais-je, Nina et Oliver vont devoir se quitter, et apprendre à se faire une vie sans l'autre. Ce qui m'a semblé exagérément facile pour Nina. Au bout de quelques jours à peine, elle l'a presque oublié. Pour deux ados qui s'aimaient plus que tout au monde, c'est, comment dire... très moyen.

Ah ! Quelque chose que j'ai oublié de dire ! Heureusement, ça ne compte que pour les premières pages (lol). En fait, j'ai trouvé Oliver assez idiot. Bon, en vrai, cette sensation part assez vite (heureusement !), mais les vingt premières pages, j'ai vraiment eu du mal.

Par la suite, avec Oliver, ce qui m'a gênée, c'est qu'il s'obstine à ne pas se sentir à sa place dans la réserve, même après plusieurs mois, et malgré toute la nouvelle famille plus attachants les uns que les autres qu'il a "reçu" en échange de son déménagement. D'accord, il est sujet au racisme (seul blanc parmi des peaux rouges), mais il pourrait arrêter au bout d'un moment, non ?!
Au bout d'un moment, ça m'a assez tapé sur le système.

Tenez bien compte que TOUS les points précédents (sauf le dernier) ne sont là qu'au début du livre !
Pour la suite, ça va beaucoup mieux.

En effet, les paysages sont carrément dépaysants, ça à l'air magnifique... même si c'est vrai que la vie là-bas n'est pas toujours facile.
D'ailleurs, les gens là-bas ne vivent pas du tout comme dans les films, et c'est bien de le rappeler. Tous les préjugés sont abolis.

Les relations entre les différents personnages évoluent au fil du roman, et les pensées des personnages aussi, et c'est toujours qui a été un plus, du moins pour moi.
Pour finir, mais je l'ai déjà dit un peu plus tôt: j'ai énormément aimé la nouvelle famille Indienne. Ils sont vraiment tous attachants, et j'ai aimé la manière qu'ils avaient de se soutenir.

Mon avis final:
Malgré un début qui annonçait un livre assez... énervant, j'ai aimé la suite.
Dans les trucs que je n'ai pas aimés au début, il y a tout d'abord la relation entre Nina et Oliver.
Ensuite, j'ai trouvé bizarre que la mère parte vivre avec quelqu'un qu'elle n'a vu que deux fois.
Sinon, j'ai beaucoup aimé les paysages, les personnages secondaires, et le fait que les préjugés soient démentis (je ne sais pas si ça se dit).

6 commentaires:

  1. Le résumé du livre est assez tentant ^^ Et c'est vrai que le couverture est sympa !

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    1. Lis-le si tu en as l'occasion, il est vraiment pas mal, même si je regrette le début. :-(

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  2. Je pense que je le lirai si je le trouve en bibliothèque, peut-être ^^

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    1. Il vaut mieux l'emprunter à la bibliothèque que l'acheter à mon avis ^^
      Au moins si on est déçue, on ne regrette pas d'avoir perdu 12/13 euros ! :-)
      Bonnes lectures si jamais tu le lis !

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  3. Alors là, je n'avais jamais entendu parler de ce livre !! :o

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    1. C'est vrai qu'il n'est pas trop connu. Pourtant, il n'est pas mal (si on oublie le début ^^) !

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